le Pigeonnier des Lespi

On redescend de nos montagnes mais cette fois côté Italien, direction un village fortifié : Vinadio 

au détour d'une porte on aperçoit 2 gardiens complètement décalés ici....une oeuvre d'art............chacun reste juge......................

un petit tour en ville pour emplir nos paniers de gourmandises locales, et direction le village  montagnard de Chianale

dernier village italien avant la frontière

dernier regard vers l'Italie

et voilà la France

au col Agnel 2744 m et Béret Man ne peut s'empêcher de poser (avec le vélo d'un pro).

Direction Saint Veyran la plus haute commune de France

tout est joli ici et pour vous donner envie d'y aller je n'ai pris que des petits détails.

comme cette croix de mission que je n'avais jamais vu ailleurs

allez un dernier bouquet et l'on rentre.

Aujourd'hui c'est à 2600 mètres que je vous emmène pour un grand bol d'air

plus on monte et moins la végétation est présente

C'est ici que commence la randonnée et rapidement cela grimpe !!!

nous ne sommes pas seuls une bande de joyeux lurons nous accompagne 

et aussi de joyeuses marmottes en folie

on les entend siffler partout, 

il y a de l'eau partout ici, fraiche et claire

la neige fond

les chamois profitent encore un peu de leur piste de ski perso !

nous sommes à 2600 m et voilà notre premier lac de la journée, il y en aura beaucoup d'autres par la suite, celui ci est bleu azur

celui là gris, mais en en le contournant gare à la baignade forcée....................

c'est un peu lunaire par ici, mais en voici un autre

et encore un

d'en haut nous sommes observés

par contre là c'est nous qui surprenons une bien belle bête à la sieste

encore un lac

mais le temps change on rentrera au pas de course..............

et devinez ou nous dormons ce soir ? 

Eh oui au bord d'un lac...................................calme et repos

en attendant l'apéro, promenade bucolique et pour vous un bouquet champêtre

nous n'avons pas donné beaucoup de nouvelles ces jours derniers, nous avons parcouru l'héxagone et cette fois en auto, allez je vous raconte la suite demain.

S'élever à 2161 m

et regarder la végétation changer au cours de l'ascension

puis se raréfier

Regarder la vie d'en haut, et se dépêcher de descendre à cause de la météo.....! 

Pendant que Béret Man s'agite dehors, à l'intérieur c'est le blanc qui envahit  la maison................

Pieds de table et chaises n'y ont pas coupés

et pour finir couper dans de vieux draps pour recouvrir de petits fauteuils crapauds

en cours beaucoup de petites choses sous mes pinceaux.......................

Pour ne rien vous cacher, le retour a été difficile, voilà pourquoi ce long silence.

Mais avant tout, il me faut vous dire "Merci" pour tous ces encouragements ici ou ailleurs. 

Cela m'a tellement fait du bien.

Bon comme il faut s'y remettre, on s'y est remis avec dans un coin de notre tête un coin de liberté.

Donc voici le chantier de Béret Man à notre retour.................. 

un angle prêt à tomber, les pigeons ont fait des dégâts  en faisant leurs nids ici.

faut monter un échafaudage

et sur ce coup là rien à envier aux Thailandais...................

Je n'aime pas voir Béret Man perché là haut........................

Le jour s'est levé sur Jaca et nous reprenons nos sacs à dos, nous traversons la ville

toujours aussi déserte. 

Hier soir, nous avons pris une décision. 

Le chemin s'arrête ici pour nous cette année.

Retour à la maison.

Il nous faudra 12 heures, 2 bus, 3 trains, pour rejoindre notre point de départ.

Un temps nécessaire pour retourner dans notre vie.

Et réaliser que c'est fini.

Jamais je n'avais cru ceux qui disaient " le plus dur est de s'arrêter de marcher "

Et pourtant............................

Durant les jours qui vont suivre, j'aurais des fourmis dans les jambes et le coeur lourd.

Au total nous avons marché 230 kms en 12 jours.

Je l'ai fait.

Et pourtant je ne sais toujours pas ce qui vous pousse jour après jour.

Peut-être tous ceux que j'avais emporté avec moi.......

Parce que chaque jour j'ai pensé à eux. 

Peut-être la patience de mon amoureux......et sa main dans la mienne pour m'encourager.

ou alors autre chose .................................

Ne demandez pas à un pélerin pourquoi il marche vers Compostelle ?

ll ne le sait pas et c'est là toute la magie du Chemin. 

Il nous reste 840 kms à faire vers Saint Jacques de Compostelle.

Nous reviendrons. 

" Ne montez pas le Col du Somport aujourd'hui, il y neige "

Bon alors, la décision est prise, ce sera le bus, il fait froid et je ne boude pas mon plaisir de faire ces derniers kilomètres au chaud.

Nous passons le poste de douane confortablement installés, et nous voilà en Espagne.

Plus exactement à Canfranc

Canfranc est une commune d'Espagne dans la communauté autonome d'Aragon, province de Huesca. Elle est en fait constituée de deux foyers de population, à savoir le village originel de Canfranc ou Canfranc Pueblo (4 kmau nord de Villanúa et 16 km de Jaca) et, 4 km plus au nord, Canfranc Estacion qui fut construite avec le chemin de fer au début du xx^e siècle. On y recensait début 2004 une population de 564 habitants sur une superficie de71,6 km². Située dans la vallée de la rivière Aragon à une altitude de 1 190 m, au pied du col du Somport, on y trouve la route frontalière et le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Le nom vient de Campus Franci, "le champ des étrangers".

Ce sera une journée repos et tourisme..............

Nous irons voir cette gare démesurée pour l'endroit, et qui ne fonctionne plus que vers l'Espagne,

mais affiche ue grande ambition,

et cette église hyper moderne

jusque dans la vente de ses bougies !!!!!! ils ont résolus ici le problème du nettoyage de la cire, mais c'est pas très glam...tout ça

Nous partageons notre repas ( soupe pâtes-pois chiches qui nous fera bien rire)  avec un pélerin hébérgé comme nous. 0 km aujourd'hui et c'est bon.............. 

Le matin c'est le déluge, on s'équipe correctement et l'on pose sur nous le grand poncho que l'on trimbale depuis le début. Mais voilà avec le vent qui fait en plus de la pluie, pas question de prendre les sentiers sous peine de s'accrocher partout.

Nous prenons la décision de marcher au bord de la route, cela va durer 3 heures, pluie battante et camions espagnols.

Je suis terrorisée à chaque fois que j'en vois un arriver, non seulement il nous trempe, mais en plus j'ai peur à cause du poncho qui vole dans tous les sens.

Il y a eu des accidents avec des pélerins.

Bon là je n'ai pas fait de photos, j'avais mis les gants et pas question de les retirer pour immortaliser le moment...........

Mon dévouement a ses limites...................   

plus nous nous éloignons du Col, meilleure sera la météo. Et l'après midi il fera même très beau. Nous ferons 26 kms en Espagne et atteindrons Jaca 

déserte à cette heure là ???? j'avais oublié l'heure espagnole............................

Notre hébergement me laisse entrevoir ce que seront nos prochaines nuits......De longs dortoirs 25 ou 30 places, des douches communes ( si vous rentrez comme moi sous la douche sans la serviette...............il ne vous restera plus qu'à appeler quelqu'un pour qu'on vous la passe..........si le pélerin parle français tant mieux sinon c'est la cata) 

Ici il y a un japonais de 2m ( jamais vu ça), un anglais qui marche  et fait de la trompette en même temps....................éh bé dis  donc...................une jeune fille seule, des Espagnols, des Français, des Italiens, des qui parlent Anglais mais je ne sais pas d'où ils sont et un grand gaillard du Var qui est parti de chez lui , il y a 42 jours et il va jusqu'au bout. 

Après la douche et la lessive quotidienne, nous ressortirons et verrons tous ces espagnols jeunes et vieux déambuler tranquillement dans les rues.

La soirée nous la passerons dans un bar à Tapas avec le Pélerin de Cavaillon, joli moment. 

Nous sommes maintenant dans la vallée d'Aspe en Pyrénées Atlantiques, 

De l'eau, de l'eau, de l'eau. Et la température qui baisse.

Lors de la pause pique nique nous serons observés par ces grosses curieuses, mais en fait qui regarde qui ?

Nous marcherons encore 10 kms sur un tout petit sentier au dessus du Gave, et cette fois peu de photos, pas envie de prendre un bain dans cette eau glaciale.

Je regarde où je mets les pieds

Il fait de plus en plus froid, et nous nous pressons pour rejoindre notre halte du soir (22 kms dans les jambes) , et là c'est la jolie surprise

Sarrance, nous nous ferons discret dans cet endroit si impressionnant, après la traditionnelle douche et la lessive quotidienne, nous assisterons à une messe intime, puisque nous ne serons que 3. 

elle sera suivi d'un repas avec les frères qui habitent le lieu et dans le plus grand silence  !!!!

Cela c'est une expérience !!!! et une épreuve pour moi !!!!!

Au matin, j'aurais un échange avec un jeune en formation, qui me laissera perplexe.

Et le hasard du chemin nous fera entamer une conversation avec un autre pélerin, qui m'apprendra le décès d'une copine.

Il fait  un temps épouvantable, et lorsque nous refermons la porte du Cloître, j'ai un drôle de sentiment.  

" Le hasard, c'est Dieu qui se promène incognito."

Albert Einstein

Donc à notre arrivée au bout de 19 kms, un havre de paix nous attendait à Hanoye.

Un gite communal géré par une association, dont certains membres ont fait le chemin et cela se sent..

On pousse ici le portail, et on est dans un autre univers, des boissons fraiches vous attendent dans le frigo (cela a son importance lorsqu'on vient de marcher aussi longtemps au soleil ! ), un lieu propre, confortable, bien équipé. 

Le gite cache une petite épicerie pour pélerins où nous trouverons du pain, du foie gras, et du Madiran (au prix tout doux), tout ce qu'il nous fallait pour nous revigorer mais aussi de quoi nous faire un petit dej d'enfer.

L'accueil y est gentil et bienveillant, et lorsque nous refermerons le portail au petit matin, nous souhaiterons pour eux que de nombreux pélerins s'y arrêtent, afin qu'ils puissent pérenniser leur aventure.

Tant de bonne volonté mérite bien que l'on parle d'Eux.

Et nous revoilà perdus cette fois au milieu de nulle part, le brouillard qui nous entoure est même un peu angoissant.

Nous ne voyons rien, mais entendons les bruits de la nature qui s'éveille

au bout de quelques kilomètres un peu oppressant, le voile se lève et nous avons une vision...........nous rappelant notre repas de la veille au soir............................ 

et hop re-brouillard, il fait frais mais le rythme est bien là maintenant, et je n'ai plus de bobos, juste le plaisir de marcher et de regarder.............enfin ! 16 kms ce matin.

Nous arrivons à Morlaas et pour éviter Pau ( je n'aime pas marcher en ville, nous nous perdons toujours, les abords des villes sont horribles avec leurs centres commerciaux et sans grand interêt) , nous prendrons un Bus et un petit train pour atteindre Oloron Sainte Marie.

C'est une drôle de sensation d'être motoriser à nouveau, même un peu perturbant.  

A l'arrivée puisqu'il nous manque des kilomètres au compteur !!!!! Nous visiterons la ville et sa cathédrale, mais aussi ferons du shopping.........

Je rajouterai juste un Béret à mon sac à dos, pas la force d'en mettre plus.......Dommage !!!!

Le gîte est grand ici, nous passons dans une autre dimension, dans la cuisine ce soir là des Français, mais aussi des Québécois qui nous feront marrer avec leur accent et leurs mots désuets. Chacun son repas mais une convivialité commune.

à la sortie d'Oloron, nous sentons tout de suite que la topographie du chemin va changer................ça va grimper................ 

Nous traversons un village dont le couleur des volets est typique du coin

Sur le chemin, les premiers à nous voir ou percevoir sont les chiens, notre allure de tortue avec la maison sur le dos, les apeure,  les agace, et même pour certains les laisse indifférents.

Au début de l'aventure je guettais chaque portail ouvert, de peur de voir sortir un monstre aux dents acérées.

En fait le seul qui a fait cela, mesurait 40 cm, même pas peur !  

Mais certains sont bienveillants avec nous, ils nous accueillent à l'entrée du village et nous accompagnent parfois très loin, nous précédant, nous attendant.

Puis Béret Man les renvoie pour ne pas qu'ils se perdent et ils nous regardent partir, l'air tout penaud.

Je les vois d'un autre oeil maintenant, ça aussi c'est le chemin !

Vous revenez demain ?

Ce matin là au réveil, une nouvelle surprise : une belle ampoule, la seule et unique du voyage et qui est dûe surement au bitume de la veille. Tant pis faut y aller quand même.

Quelquefois on se demande vraiment si on est sur le bon chemin !!! Personne n'a l'air d'être passé là avant nous et c'est déroutant.

et soudain devant nous au bout du chemin.....................une jolie surprise. Comme un signe..............

puis au milieu de nulle part cette grande église dont on dit

"  Lors de son passage par l'’église Saint-Christophe, le pèlerin se mettra sous la protection du patron des voyageurs, dont la fête est célébrée le même jour que celle de saint Jacques.

Une sauveté existait ici dès le XIe siècle, sans doute fondée par les Templiers. Mais au XIIIe siècle, ce sont les chanoines Antonins qui auraient édifié cette église en brique, dans le style dit "toulousain". Situé sur la ligne de crête, ce sanctuaire se voyait de loin, d’'où son surnom de "vaca rotja".

Ici aussi, nous trouverons porte close.............dommage !

la fin de l'étape  16 kms sera Marciac, célèbre pour son festival de Jazz, mais à ce moment là complètement déserte, nous y trouverons de quoi nous ravitailler et surtout une pharmacie...........Nous dormirons dans un pigeonnier................encore un signe.........?

Là nous ne verrons même pas les proprios, tout se passera par téléphone et au matin nous laisserons un chèque sur la table !!!!!!!!!!!!!!!!

la  confiance accordée aux pélerins est totale et cela en est très surprenant 

départ  de bonne heure, et notre cadeau du jour apparait enfin : la chaine des Pyrénées.

Elle ne nous quittera pas de la journée, nous rappelant que bientôt cela va grimper!!!!!

Cela tombe bien je n'ai plus mal nulle part, enfin.................

Etape 19 km

Nous quittons le Gers et entrons dans le département des Hautes Pyrénées,

à Lahitte-Toupière ce soir là nous sommes hébergés chez un couple d'Anglais, pro du Pélerin, tout est bien organisé ici, machine à laver à dispo pour une grande lessive, cela change du savon de Marseille qui sert à tout depuis notre départ, corps et linge.

Parce que chaque soir c'est lessive à la main.......de tous les vètements portès dans la journée et lorsqu'au matin ils ne sont pas secs, nous les accrochons à notre sac à dos.

Je n'ai pas fait de photos d'ailleurs.......pas très glamour en fait.

Et en plus pas de dortoir mais chambre individuelle, c'est le luxe.  

Nous dînerons avec 3 autres pèlerins, dont une Allemande de 70 ans qui marche seule, elle nous a doublé dans la journée et a une cadence infernale.........respect....!

Re matin et maintenant une pèche d'enfer au lever, cela fait du bien. Nous commençons à voir les rivières qui alimentent le Gave, et je suis en admiration devant ces jardins si bien alimentés.

nous replongeons dans la forêt et elle est fort belle, et bien aménagées pour les fous que nous sommes.

je me demande qui s'occupe de tout ça......................

La journée sera belle et l'arrivée merveilleuse.

cela je vous le raconterai demain !!!

En quittant Auch, nous doublons enfin un pélerin, c'est un peu normal il était plus chargé que nous !!!!!

Nous nous replongeons dans la campagne, elle est belle en ce moment et fleurie partout, il fait un temps idéal pour marcher.

 Mon sac commence à peser sur mes épaules,  pourtant j'avais fait très léger et Béret Man m'épargne les bidons d'eau, je passerais la journée à me demander ce que je fais là.

Grognon, très grognon. 

Difficile de me distraire de mes petits bobos quotidiens, alors je regarde autour de moi,  

petits villages du Gers que je trouve si beaux

et toujours ces clochers qui nous annoncent que nous sommes arrivés, 17 km aujourd'hui mais trop de bitume donc les pieds chauds.................

Le soir nous retrouvons au gite 2 pélerines, partis après nous ce matin, j'en prends un coup au moral, j'avais pas l'impression d'avoir lambiné, les malines nous apprendrons qu'avec leur guide topo elles prennent les raccourcis.

J'aime mieux ça..............

Avec Béret Man, elles élaboreront pour nous l'étape du lendemain, et me prodigueront des encouragements et des conseils précieux. Encore une jolie rencontre. 

Au petit matin, nous quittons nos nouvelles copines que nous ne reverrons plus......

 à chacun son chemin...........

Aujourd'hui sera plus citadin, si l'on peut dire, je n'ai plus mal aux jambes mais deux jolis bleus sur les épaules, ça c'est nouveau.....   

Un grand regret sur ce chemin c'est de trouver toutes ces portes d'église fermées.

J'en comprends la cause mais c'est une occasion de moins pour moi de m'y poser un peu, 

nous commençons à voir des élevages de canard, normal nous sommes dans le pays du foie gras

ce jour là nous passons par Montesquiou, joli village perché,  

méfiez vous des noms de village qui commencent par mont, c'est mauvais signe en fin d'étape, cela veut juste dire qu'il faut à nouveau fournir un effort.............J'en apprends des choses sur ce chemin.....à mes dépens............

Bon, ce soir je rêve d'une baignoire, et j'ai hâte d'arriver 

voici notre logis du soir, mais oh désespoir ! Avec notre allure de babacool en coguette nous serons logés dans le parc

adieu la baignoire !

bonjour la douche !

Au diner nous croiserons 4 cyclistes hollandais, avec tablettes, gps, équipement de pro, qui y vont aussi à Compostelle......mais eux, ils y seront plus rapidement.

Tiens je réalise que je suis pas connectée depuis ???????

Et je n'y pense pas du tout, du tout.

(La suite demain, j'ai du boulot moi.......)

Bon alors ces commentaires ? Toujours pas ?

Par où commencer ce matin tellement ce voyage fut beau et comment vous faire partager au mieux ce moment si particulier, 

tout a commencé là de très bonne heure, et une certaine appréhension de ma part, ça y est nous sommes des pélerins.............................

et pour débuter la journée

traverser la forêt

​rapidement je vais apprendre à ne pas perdre de vue ces marques, car la sanction est immédiate, et l'on rajoute vite des kilomètres à des kilomètres................et ça je n'aime pas du tout............................  

mais les petits panneaux bleus qui vont guider nos pas me rassurent ​​​lorsque je les aperçois.

1ère jour 20 kms et une première nuit réparatrice dans un gite communal au bord du lac de l' Isle jourdain.

Premier contact discret avec des pèlerins, que nous croiserons dans les  jours à venir, et que nous apprendrons à connaitre.

Au petit matin, on redémarre doucement, ( je vais vite comprendre que les journées commencent très tôt sur le chemin )

j'oublie un peu mes courbatures, mais je pense tout bas que ma journée va être loooooooooooooooongue...................................

la météo est clémente et la nature splendide. Le plus dur sera de redémarrer après le pique nique.....je comprends pourquoi certains grignotent debout.....

2éme jour 22 kms, soirée dans un gros bourg  et vite...... à la pharmacie pour de l'arnica à haute dose et une huile à la même base pour les jambes........et oui je le sais maintenant j'ai des jambes...............

​Dans cette halte pélerine, on se prépare à manger et pour nous ce sera " sucres lents"  

Demain ce sera le 3ème jour et là j'ai peur il parait.....................que c'est le pire..............

​mais la nature est belle, et le chemin doucement valloné au début

​​l'étape du jour : 27 km, a été trop longue pour moi.

J'ai beaucoup, beaucoup râlé.............. 

​

Notre hébergement au jolie nom de : " La tour des fées" se trouve à Montégut et l'accueil y est chaleureux.

Nous passerons la soirée avec un Anglais qui est parti d'Arles................et qui va jusqu'au bout....................70 jours de marche.....................................

​

Pour ma part j​'attends avec impatience de voir le 4ème jour, il parait que cela va aller mieux.....

au matin le mieux n'est pas vraiment flagrand, direction la cité de d'Artagnan.

​Un moment, on se pose, on admire son Escalier Monumental, et l'Observatoire du Temps 

Un petit tour dans sa cathédrale 

​après un petit ravitaillement, nous quittons Auch, nous nous perdons à sa sortie et ajoutons des kilomètres au compteur, je n'aime pas traverser les villes.

​

​Nous reprenons la route.................................

(la suite demain .........mais laissez vos commentaires j'adore...................)

Si vous êtes étonnés que nous soyons encore sur le chemin, eh bien imaginez un peu ma surprise d'y être encore, c'est sûrement qu'à l'heure qu'il est ...........................

j'ai des mollets en béton et des épaules de lutteur

En 1993, l'Espagne obtient de l'UNESCO l'inscription au patrimoine mondial du Camino francés au titre « d’un paysage culturel linéaire continu qui va des cols des Pyrénées à la ville de Saint-Jacques-de-Compostelle. » Outre 166 villes ou villages et plus de 1 800 bâtiments, a été classée une bande de trente mètres de part et d’autre du chemin.

Le Camino francés fait partie également des Itinéraires culturels européens (ICE), label créé par le Conseil de l'Europe pour promouvoir une culture européennecommune.

Ben oui , nous y sommes toujours, contre toute attente c'est l'Espagne qui nous a appelé ou alors la magie d'El Camino

Mystère..........

Source wikipedia

Quels que soient les motifs de leur périple, près de 100 000 pèlerins ont demandé à recevoir la compostela pour l'année 1999, et 200 000 en 2004. Cette fréquentation est particulièrement élevée lors des années jubilaires selon le recensement du Bureau d'accueil des pèlerins de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle, la ville recevant chaque année plus de trois millions de visiteurs4.

Les pèlerins se rendent à Saint-Jacques-de-Compostelle à pied ou à vélo, parfois à cheval ou même en fauteuil roulant (22 en 2012)5.

Des statistiques détaillées sont tenues à jour par ce même Bureau d'accueil des pèlerins (Oficina de Acogida de pereginos)6. Ainsi, en 2012,192 488 randonneurs-pèlerins y ont été enregistrés, dont 94% environ dans un but déclaré (non exclusif) de pèlerinage5. En 2014, le nombre serait de237 886 randonneurs-pèlerins7.

Si tout se passe comme prévu on devrait approcher la frontière espagnole

Ultreïa

Source wikipedia

Ultreïa (du latín ultra -au-delà- et eia, interjection évoquant un déplacement) est une expression de joie du Moyen Âge, principalement liée au pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Ce salut de ralliement des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle signifie : aller plus loin, plus haut. C'est l'expression du dépassement physique et spirituel.

Ce mot était associé à des chants médiévaux rapportés dans le Codex Calixtinus.

Plus récemment, ce cri est devenu le titre d'un chant contemporain, également connu sous le nom de « Chant des pèlerins de Compostelle », composé par Jean-Claude Benazet^{[réf. souhaitée]}. Il se transmet encore aujourd'hui sur le chemin, notamment à l'abbaye de Conques.

Puisque je n'écris pas ..............................c'est que  j'y suis encore....................

Patience............

Source wikipédia

Le pèlerinage contemporain

S'il est parcouru depuis le ix^e siècle par des chrétiens faisant étape dans des monastères, le pèlerinage de Saint-Jacques est également devenu une randonnée pédestre célèbre, où les marcheurs croisent les amateurs d'art roman.

Un chemin de Compostelle est bien identifié en Espagne : le Camino francés qui a été la voie de communication du Nord de l'Espagne très fréquentée après la Reconquista pour favoriser le repeuplement des royaumes du Nord. Cette voie conduisait à Compostelle mais tous ceux qui l'ont empruntée ne sont sans doute pas allés jusqu'en Galice. Des chemins de Saint-Jacques ont été tracés par la Fédération française de randonnée pédestre à partir du début des années 1970. Le premier exemplaire ronéoté du topo-guide du GR 65 pour le tronçon Le Puy - Aubrac date de 1972. Ce chemin de Saint-Jacques est devenu le Sentier de grande randonnée GR 65.

Certains pèlerins réalisent parfois le chemin inverse, après avoir atteint la Cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle, tandis que d'autres vont à Padron voir l'amarrage de la barque du saint, au cap Finisterre considéré au Moyen Âge comme le bout du monde, voire à Fátima au Portugal.